Dans l'ordre, j'ai lonnnguement cherché par tous les moyens à trouver une solution meilleur marché que la marque "International" (car je n'aime pas les monopoles ou presque) mais, après de nombreuses consultations, je me suis aperçu qu'en matière de résultat "facile" pour un blaireau dans mon genre il valait mieux que je ne sorte pas trop des sentiers battus.
Sans compter que, niveau tarif, il n'y a pas une si grande différence.
Donc j'ai utilisé le "mastic" epoxy Watertite pour reboucher les fentes et blessures diverses (des centaines !) que présentait ma coque. C'est un produit d'apparemment excellente qualité car cela fait plus d'un mois qu'il en reste, collé aux poils de la tête de mon chien, et pas moyen de le retirer ! (oui, mon Bouvier m'a beaucoup "aidé" sous la coque...
).
Ensuite passage de toute la partie de la coque "hors eau" (ont dit "oeuvres mortes" si je ne m'abuse ?) à l'enduit epoxy "Pre-Kote" une première fois... évidemment ratée car c'était la première fois de ma vie que je me servais d'un rouleau pour peindre...
Donc re-ponçage pour surfaçage puis application de 3 nouvelles couches. Pourquoi 3 ? Ben pour finir les pots...
Ensuite peinture de tout le "haut", donc de ces "oeuvres mortes", avec un blanc mono-composant de la même marque. J'étais très fier de la première couche. Tellement que j'ai raté la seconde et j'ai dû en faire une troisième...
Ensuite traçage de la toute nouvelle ligne de flottaison, beaucoup plus relevée que d'origine et, je l'avoue, très inspirée de celle du bateau de Xavier.
Et comment que j'ai fait ? Ben j'ai refléchi... longtemps, trèèèèès longtemps...
En fait j'ai repris un système vieux de plusieurs millénaires.
J'ai presque rempli d'eau un fin mais long tuyau transparent qui traînait dans ma cave.
Ensuite j'ai déterminé (arbitrairement) le niveau à l'étrave et tout aussi arbitrairement le niveau à la poupe d'un trait de crayon à papier.
J'ai scotché légèrement le tuyau à l'étrave et ai "joué" avec la coque pour que les deux niveaux dans le dit tuyau corresponde à la fois au trait de l'étrave et au trait de la poupe.
Ainsi j'avais horizontalité parfaite entre les deux.
Il ne me suffisait plus qu'à embaucher une "aide" pour regarder le niveau à l'étrave pendant que, promenant mon tuyau tout le long de la coque, je traçait des traits de repères correspondant au niveau d'eau. Ainsi j'étais sûr d'avoir une ligne parfaite malgré les rondeurs de la coque.
Après j'ai pris une languette de bois de décoration (2 mètres et 90 centimes en magasins de brico) et de tenir son "champ" le long de ces traits pour faire une belle ligne de repérage.
Et c'est là, lorsque j'ai collé le scotch orange-jaune "anti-bavure" pour peindre mon antifouling, que j'ai trouvé le résultat pas mal et que j'ai décidé d'abandonner les couleurs blanc-bleu traditionnelles du 550 pour un couple blanc-gris avec ligne jaune-orangé.
Un truc pour tirer une ligne droite avec un scotch: ne pas le toucher et se servir du rouleau pour le tirer afin qu'il n'y ai pas de déformation de la matière, et surtout tirer "long" avant de l'approcher de la surface. Comme ça, et avec un peu de bol, ça le fait !